jeudi 26 septembre 2013

Quel plaisir de réécouter Sting Live


On l'attendait ce nouvel album de Sting, the Last Ship, le premier en 10 ans de chansons orginales.

C'est un véritable petit bijou, très touchant, très sensuel et mélancolique

Voici les meilleurs extraits de son passage au Grand Studio RTL



Sting - Practical Arrangement en live dans le... par rtl-fr
Sting - The last Ship en live dans le Grand... par rtl-fr
Sting - And Yet en live dans le Grand Studio RTL par rtl-fr


bientôt la chronique de l'album


samedi 21 septembre 2013

Justin Timberlake aux MTV Music Awards 2013


Justin Timberlake a mis le feu aux derniers MTV music awards

Decouvrez cette performance hors norme de 15 minutes du chanteur, avant la sortie de la 2e partie de son album the 20/20 Experience, le 30 septembre prochain.






jeudi 19 septembre 2013

Janelle Monae Live au Grand Journal

Ne me dites pas que vous avez raté Janelle Monae au Grand Journal ?

heureusement que nous sommes là

Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo
Quelle énergie ! bientôt la chronique de son nouveau disque, The Electric Lady

dimanche 1 septembre 2013

STROMAE, Racine Carrée, tout simplement Formidable

Çà y est, il tourne dans ma platine, le tant attendu nouveau disque du maître.

 Rappelons s’il le faut que le génie belge nous a si bien attisé avec ses deux gigantesques singles, Papaoutai et Formidable (voir notre article), que cet album était énormément attendu. D’ailleurs, il est sans surprise n°1 des ventes.

Alors on aime , Racine Carrée ? oui, car ce disque est énorme. Et pour de nombreuses raisons.

D’abord, le  titre, un peu étrange,  rend hommage à l’esprit mathématique et toujours très rigoureux de l’artiste : rien n’est laissé au hasard, ni l’image (clip, graphisme), ni les textes, ni la musique.

Comme dans les 2 singles, on retrouve dans l’album, l’essence même du  style Stromae : ses chansons sont toujours comme des instantanés de la vie quotidienne, un regard acide et acerbe sur la vie quotidienne de tout un chacun, les joies et les peines.

Finalement,  les 2 singles ont donné les 2 orientations (attendues)  de ce disque,  l’electro dance et l’electro chanson à texte, auxquelles il faut rajouter une dose ethnique (africaine dans Papaoutai, mariachi dans Tous les mêmes, capverdienne dans Ave Cesaria ).

L’artiste avait annoncé qu’il rendrait hommage à ses racines africaines : quoi de mieux que cette magnifique rumba rwandaise pour convoquer l’esprit de l’interprète inoubliable de Saudade. Dans ce texte, comme dans beaucoup d’autres, Stromae s’en donne à cœur joie avec les jeux de mots dont il a le secret (Malgré toutes ces bouteilles de rhum, tous les chemins mènent à la dignité),   et réussi à faire rimer « obrigate »et « embrigade ». 

Et puis quel plaisir d’entendre des instruments acoustiques au milieu de ce disque électronique.

A noter, la collaboration attendue avec Orelsan qui épaule l’artiste sur ce texte ainsi que sur Carmen (voir plus bas)

La Dance est présente sous une forme rythmique electro house ponctuée par  des textes forts  dans Ta fête, Batard, Humain à l’eau et sommeil.

Attardons-nous sur Batard, des paroles brutes sur un beat puissant qui évoque l’indécision de ceux qui ne savent pas choisir leur camp et qui ont peur de se "mouiller" en prenant partie. Une chanson pleine d’ironie et d’humour avec un clin d’œil à Coluche et son fameux « je suis pas raciste, j’ai même des disques de Sydney Bechet ». L’une des réussites majeures du disque.

Et puis,  comment ne pas évoquer Brel, dans Formidable évidemment,  Tous les mêmes et surtout avec le morceau  Quand c’est .
 La métaphore au cancer sur un thème rappelant des morceaux de blues qu’aurait pu sampler Moby, époque Play : Tout simplement magique,  et presque à contre courant du reste de l’album.  Et on retrouve toujours cette écriture grinçante et  glaçante ( t’as même voulu te faire ma mère ). Ce type n’écrit comme personne. 

L’artiste se place ensuite,côté femme, dans tous les mêmes et les hommes en prennent pour leur grade  : infidèles et lâches et n’assumant pas leurs responsabilités (enfants). La juste réalité, non ?

N’oublions pas aussi la dose d’humour (noir ?) dont saupoudre soigneusement Stromae ses textes.

Le plus belge d’entre tous les morceaux  est incontestablement Moules Frites. Allusion coquine, à peine voilée, aux attributs masculin (qui se trouve affublé du prénom Paulo ) et féminin, où l’attirance fille – garçon devient  quand ce dernier se lève c’est qu’une coquille de rêve est sortie de l’eau. L’histoire prend même un côté tragique quand Stromae rappelle que sans protection, tout peut se terminer au cimetière. Et pourtant, cette chansonnette  pourrait presque être chantée par des enfants.

C’est bien  là qu’est le génie qui caractérise son écriture, démontrant encore une fois,  non sans une parfaite habileté,  sa capacité à  marier une histoire d’une forte noirceur avec des  paroles et un  beat qui fleurent bon l’insouciance.

Que dire, enfin,  du morceau Carmen qui évoque le  côté sombre des réseaux sociaux et l’hypocrisie qui y règne avec une certaine perte des vraies valeurs (l’amitié, en premier lieu).

Tout  y passe de voulez vous des sentiments tombés du camion aux amis en plastique et tout est résumé par c’est comme çà qu’on s’aime et c’est comme çà consomme. Tout un macabre programme…

Et pourtant, Stroame se sert parfaitement des reseaux sociaux et du net, et ce , depuis le debut...

Les deux derniers morceaux sont un peu inclassables : Merci est une sorte d’instru avec une rythmique lente et funky, venant tout droit de la fin des eighties et AVF qui est probablement la seule erreur de ce disque tant Maitre Gims (ouh, la la) n’aurait jamais dû faire partie du casting. Orelsan tire lui son épingle du jeu et assène les rimes assassines qu’on lui connait. 

Racine Carrée, le disque incontournable de la rentrée, tout simplement, Formidable





Pour terminer, je dirai que si tu n'as pas un belge dans ton Ipod, t'as raté ta vie, et tu ne pourras pas compensé en ayant un follower belge dans ta TL. 

Perso, j'ai la chance d'avoir d'avoir les 2 : Coucou, Philippe !