jeudi 25 septembre 2014

Christine and the Queens live au Grand Journal

Après l'Olympia ce mardi, Christine and the Queens a enflammé le Grand Journal ce soir

séance de rattrapage :

en regardant cette 2e video, vous saurez pourquoi on la compare à Michael Jackson

mercredi 17 septembre 2014

Camelia Jordana : le diamant brut vient de laisser éclater des éclats inattendus


Quel bonheur de retrouver enfin la voix de Camelia Jordana, ce timbre si particulier et reconnaissable instantanément. Elle se met à nu aujourd’hui avec Dans la peau, un nouvel album dont elle signe la majorité des titres et qui pourrait bien en surprendre plus d’un. 

Quatre ans après un premier album remarqué, Babx (auteur compositeur de grand talent, très prisé par la Critique), est à nouveau aux manettes et a ciselé un son unique autour des compositions de la chanteuse et des 4 morceaux qu’il lui offre. 

Un peu à la manière d’un Biolay, il est même allé chercher d’autres auteurs pour étoffer un ensemble hors du temps, inclassable (et si loin des productions françaises habituelles) conférant ainsi à Camélia une place à part dans la nouvelle scène française, l’artiste tissant irrésistiblement son rôle de grande Dame de la Chanson, à l’instar d’une Barbara.   

Dès le premier titre, Comment lui dire, l’auditeur est installé confortablement  dans un univers feutré et chaleureux dont il n’a plus envie de s’extraire :  un tempo lent, une orchestration sobre, riche et épurée à la fois. Servie par un magnifique texte de Mathieu Boogaerts, notre petit papillon (révélée par Nouvelle Star, tout le monde s’en souvient) se révèle chrysalide de 22 ans, amoureuse cherchant à exprimer « maladroitement » son émoi. 

Vient ensuite le  premier single au titre explicite Dans la peau, avec ses accents de pop anglaise (composé par le musicien de jazz anglais Blair MacKichan qui a travaillé notamment avec Lily Allen) , on y découvre une Camelia Jordana mue en femme fatale, sexy et épanouie dans un clip haut en couleurs. L’enfant est alors bien loin quand elle nous proclame troubler son amoureux d’un « battement de cils ». Un titre redoutablement jouissif.




Le message est clair : La femme a définitivement pris le pas sur la jeune femme. L’amour et ses déclinaisons sont choisis comme colonne vertébrale du disque et Babx, en imprimant sa patte stylée à l’écriture de sa protégée, a su merveilleusement tirer le meilleur des compositions. 

Le thème est ainsi décliné sur toute sa gamme : de la jalousie dans A l’aveuglette (je tirerai dans la foule de tes amours passées) jusqu’à  la rupture dans Berlin et son Check point Charlie. 

Enfin, Le songwriter y apporte lui même contribution en offrant un titre délicieusement suranné, dépeignant  un amour courtois et élégant : Le « Attendrons-nous l’hiver pour nous aimer jeune homme ? » que déclame Camélia  est un ravissement exquis pour nos oreilles déjà sous le charme. 

Puis tour à tour sombre et grave dans IIlégale, qui n’est pas sans rappeler Nougaro, ou plus dansante dans Sarah sait, l’artiste brouille les pistes pour offrir un univers bien à elle et sans pareil : un mélange savoureux et détonant d’electro pop et de sonorités 70’s encore inédit en France. 

Et, même les titres plus légers comme Madi ou J’aime l’orage, se révèlent plus profonds si on prend le temps de s’intéresser au texte. 

Enfin, définitivement convaincu par la maturité et la profondeur de son écriture, comment ne pas être chaviré par deux autres des perles de ce petit bijou musical ?  Le blues mélancolique de Ma gueule et le jazz doux et nostalgique de Miramar

Alors que le premier, très intemporel, porté par un lancinant orgue Hammond, parle avec une déchirante mélancolie de ce sentiment étrange de se sentir étranger dans son propre pays (elle est petite fille d’immigrés algériens), le second évoque la plage de son enfance (elle est varoise) et ses premiers flirts.


On savait que les fées s’était beaucoup penchés sur le berceau de Camélia, à en écouter Miramar on pourrait croire que l’aura de Salvador est aussi passé par là …. 

(retrouvez ici Camelia Jordana reprenant Don't let me be misunderstood dans les studios d'Europe 1)

Camélia Jordana chante Don't Let Me Be... par Europe1fr

Richesse des compositions, profondeur des textes et arrangements soyeux : Cet album est un pur joyau, un véritable bijou, un tissu précieux cousu de fils d’or : Le diamant brut que nous avions tous découvert devant notre écran, vient de laisser exploser des éclats inattendus et inédits.

Dans la peau  est le disque d’un adieu à la fille qu’elle était, mais finira d’installer la femme qu’elle est devenue au firmament de la Chanson Française. 

Ne passez pas à côté …Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas ….


vendredi 12 septembre 2014

Christine and The Queens : Aimer est plus fort que d'être aimé

Si tu as raté Christine and the Queens sublimé la magnifique chanson de Balavoine, Aimer est plus fort que d'être aimé pour les 30 ans des Francofolies, tu as le droit à une session de rattrapage